GALOP 4

 



 

Programme officiel du galop 4

 

Équitation :

 


Au pas : 
- contrôler la vitesse 
- déplacer les hanches 
- inverser et enchaîner des courbes serrées

 


Au trot : 
- rechercher son équilibre assis 
- rechercher son équilibre au trot enlevé lors des variations de vitesse et des changements de direction 
- contrôler la vitesse 
- conduire sur des courbes larges

 

Au Galop : 
- stabiliser son équilibre sur les étriers 
- galoper assis en rythme 
- partir au galop du pas sur le bon pied 
- contrôler la vitesse 
- conduire sur des courbes larges

 

Saut : 
- rechercher son équilibre sur les étriers en enchaînant des sauts isolés 
- contrôler l'allure et la vitesse en enchaînant des sauts isolés 
- conduire en enchaînant des sauts isolés

 

Terrain varié : 
- rechercher son équilibre sur les étriers en terrain varié 
- contrôler l'allure et la vitesse en terrain varié 
- conduire en terrain varié

 

Soins : 
Les soins ci-dessous sont complémentaires de ceux des Galops 1, 2 et 3 :
- poser des protections de travail (guêtres, protège-boulet, cloches, bandes de polo) 
- poser des protections de transport

 


Connaissances : 
Les connaissances ci-dessous sont complémentaires de celles des Galops 1, 2 et 3 :
- notions sur l'alimentation 
- notion des soins quotidiens 
- comportement de sa monture à l'écurie, au travail et à l'extérieur 
- règles de sécurité en aire de travail et à l'extérieur - accord des aides 
- mécanismes du galop à gauche et du galop à droite

 

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Notions sur l'alimentation

 



 

      En ce qui concerne sa nourriture, le cheval a des besoins journaliers bien spécifiques. Pour la théorie du galop 4, vous devez en savoir les principales caractéristiques...

 

  • Ses besoins en eau

 

 

      Chaque jour, le cheval boit entre 20 et 40L d'eau, tout dépendant du travail qu'il fournit, s'il fait chaud, ce qu'il mange...
      L'eau que le cheval va boire doit être claire, incolore, inodore et pas trop froide (10°C). En effet, le cheval étant un animal très méfiant et "difficile" ne boira pas si l'eau n'est pas claire et ainsi, il pourrait par la suite souffrir de déshydratation. 
     C'est pourquoi, le cavalier doit prêter, chaque jour, une grande attention à l'abreuvoir si son cheval vit en box (il doit vérifier si ce dernier n'est pas sale, s'il n'y a pas de crottins dedans et surtout s'il fonctionne correctement, notamment en hiver où l'eau pourrait être gelée). Si le cheval vit au pré, le cavalier doit vérifier que le point d'eau soit facilement accessible, que ce dernier ne soit jamais "à sec" ni gelé en hiver. 
     D'autre part, après le travail, certains chevaux se "jettent" sur leur abreuvoir ou sur leur seau d'eau! Même s'ils ont eu chaud, il ne faut pas donner de l'eau trop froide, elle doit toujours être fraîche. De plus, pour les chevaux qui boivent goulûment, il est nécessaire de "couper l'eau", c'est - à -dire de mettre quelques brins de paille dans l'abreuvoir ou le seau afin que le cheval ne boive pas trop vite. Vous pouvez également lui donner à boire en plusieurs fois, ce qui évitera qu'il ne boive trop d'une traite...

 

 

  • Ses besoins en nourriture

          En liberté, le cheval passe environ 12 heures à se nourrir, soi environ 75% de sa journée et 50% de sa nuit. L'alimentation est donc primordiale pour le cheval, que ce soit pour les apports énergétiques mais aussi pour son comportement.
          Tout d'abord, à l'écurie, les chevaux reçoivent en général 3 repas (le nombre de repas pouvant aller de 3 à 5 par jour) : le matin, le midi (plus "léger") et le soir (le "plus conséquent"). De quoi ses repas sont - ils constitués? Différents aliments existe pour le cheval, ils peuvent être utilisés indépendamment ou ensemble : 

     

    • Les céréales

      • L'avoine :

             L'avoine est une céréale très nutritive appréciée des chevaux. Cet aliment en grain présente les avantages d'être riche en acides gras et en fibres, et surtout d'être très énergétique. L'avoine est généralement servie concassée ou aplatie

      • Le blé

             Le blé est une céréale à forte teneur énergétique et riche. Il est recommandé de le servir accompagné de céréales et d'aliments riches en fibres.

      • L'orge

             Cette céréale, très présente dans l'alimentation des chevaux, possède de bonnes qualités nutritionnelles et elle est très appréciée des chevaux. Pour être de bonne qualité, l'orge doit être sèche, propre, sans poussière et sans odeur. Cette céréale est servie sous forme concassée ou aplatie et elle peut être utilisée trempée, cuite ou mélangée à de l'avoine.

      • Le maïs

             Le maïs est très énergétique mais pauvre en protéines et en minéraux. Il peut être trempé dans de l'eau chaude quelques heures avant d'être consommé ou être servi broyé. Il doit être sec, mûr et sans odeur ou traces de moisissures. En général, on le sert pendant la saison hivernale. Si un cheval n'est pas habitué à avoir du maïs dans sa ration, il est recommandé d'ajouter ce nouvel aliment de manière progressive afin qu'il s'y habitue.

        • Les floconnés

               Les floconnés sont des aliments à vertu énergétique et riches en vitamines. Ils sont fabriqués industriellement par un mélange de céréales en flocons. Il existe deux sortes de floconnés : les complets qui suffisent, à eux seuls, à la ration quotidienne et les complémentaires qui apportent un complément à la ration de foin. Ils peuvent aussi être mélangés à une ration d'orge ou d'avoine.

        • Les granulés

               Ce sont des aliments complets et fabriqués industriellement. Les granulés se composent d'un mélange de céréales, de minéraux et de foin.

          • Le mash

                 Le mash est un mélange de céréales cuites(avoine, lin, son, orge, foin, paille....) auquel on peut ajouter des carottes et des pommes au plus grand plaisir du cheval! Le mash est souvent servi le dernier repas avant la journée de repos. On peut le préparer soi-même ou l'acheter en instantané.

            • Les fourrages

              • Le foin

                     Le foin constitue l'aliment principal de la ration des chevaux. Riche en fibres, il favorise le transit intestinal et est capable de subvenir à tous les besoins d'un cheval au repos. Cet aliment se compose de différentes herbes des prés, séchées au soleil. Sa mastication occupe une bonne partie de la journée d'un cheval. Pour être de bonne qualité, le foin doit sentir bon, être vert et le moins poussiéreux possible. Sa qualité dépend encore du climat et de sa région de provenance.

              • L'herbe

                     L'herbe est un aliment à forte teneur en minéraux et riche en vitamines. De qualité et en quantité suffisante, l'herbe est capable de couvrir tous les besoins alimentaires du cheval. Elle est plus appréciée des chevaux lorsque les pousses sont jeunes : c'est à ce stade que l'herbe détient sa plus grande

                valeur nutritive.

 

Notions sur les soins quotidiens

 

      Comme vous avez appris lors du galop 1, le pansage du cheval doit être fait tous les jours. Il s'agit donc d'un soin quotidien. En effet, le pansage permet de vérifier si le cheval ne présente pas de blessures, s'il n'a pas de "problèmes visibles", mais aussi de contrôler les éventuelles blessures après le travail (des atteintes sur les membres, des blessures au passage de sangle ou sur la tête avec le filet).
      Cependant, un cheval a besoin d'autres soins au quotidien...

 

 

      Tout d'abord, les soins vétérinaires... En effet, si votre cheval ne vous semble pas en forme ou s'il s'est blessé, il est souvent nécessaire de lui apporter des soins vétérinaires, ou tout au moins il faut contacter quelqu'un qui pourrait vous conseiller pour améliorer l'état de votre cheval. Cependant, le vétérinaire n'intervient pas forcément que lorsque le cheval est malade ou est blessé. Il vient également pour les vermifuges ou les vaccinations.

 

 

      Ensuite, la maréchalerie...Il faut savoir que, selon le type de cheval et

l'intensité de son activité, on choisira de le ferrer ou de le parer. Si le

cheval est ferré, le maréchal doit intervenir toutes les 5 à 8 semaines

(tout dépend de l'usure des fers et de la pousse de la corne).Si le cheval

est paré, son entretien dépendra de l'âge du cheval, de la qualité de ses

pieds, de son travail et surtout de la dureté du terrain où il évolue.

 

 

      Enfin, d'autres soins peuvent être apportés annuellement tels que une

séance avec l'ostéopathe....

ou avec le dentiste équin (le dentiste intervenant en préventive ou si l'on

constate l'amaigrissement anormal d'un cheval ou si celui - ci ne mange plus correctement).

 

 

Le comportement du cheval ou du poney à l'écurie, dans

les

aires de travail et à l'extérieur

A l'écurie

L'hébergement est le mot qui désigne les locaux où les chevaux et les poneys vivent, lorsqu'ils ne sont pas en liberté. En fonction de la taille, du caractère du cheval et du poney, les locaux sont de quatre sortes. 

 

 

La stalle
C'est le plus petit local dans lequel on peut héberger un cheval ou un poney. Portant en

permanence un licol, il est attaché avec sa longe par un système coulissant, ce qui lui permet

de grignoter sa paille, de se coucher, de bouger et de profiter du voisinage immédiat des

poneys ou des chevaux d'à coté. Tu dois vérifier que le système coulissant (tringle à glissoire

ou billot) fonctionne bien. La stalle est très pratique pour l'entretien des litières, et pour

la santé des chevaux ou des poneys.

 

 

Le box
Le box est un local d'environ 27 m3 où le cheval vit seul. Il est en liberté , peut mettre

sa tête à l'extérieur , grignoter sa paille, et dormir. Tu ne dois jamais oublier de fermer

tous les verrous de la porte d'un box, certains chevaux étant assez malins

 

 

La stabulation
C'est un local clos, en partie ou totalement couvert, relativement grand. Plusieurs chevaux

y sont hébergés
Il faut cependant faire attention aux incompatibilités d'humeur, à la quantité d'aliments

réellement mangée par chacun. Il suffit pour cela d'avoir suffisamment de mangeoires et

d'attacher les chevaux durant leur repas. Les chevaux et poneys ne doivent pas être ferrés

des postérieurs.

La pâture avec abris
C'est le plus grand espace clos. En herbe le plus souvent, il dispose d'un abris construit ou

naturel. Les chevaux et poneys y vivent en liberté. Les mêmes précautions qu'en stabulation

doivent être prises.

 

 

 

Dans les aires de travail

Les aires de travail désignent les lieux de travail et d'entraînement

du cavalier et de sa monture. 

 

La carrière
c'est un endroit clos non couvert. Le sol peut être en sable, en herbe ou en terre. Il peut

y avoir des obstacles fixes et des lettres peuvent être fixées le long de la lice.

 

 

Le manège
C'est un endroit clos et couvert. Il est équipé sur tout le pourtour d'un pare-botte qui

permet aux montures et à leurs cavaliers de conserver une distance de sécurité par rapport

aux murs. Le sol est recouvert de sable, de sciure, de copeaux de bois ou de cuir, ou de

billes de caoutchouc. La plupart des manèges sont équipés de lettre qui servent de repère

surtout en reprise de dressage.

 

 

A l'extérieur

 


En promenade
Lorsque tu pars en promenade, tu dois toujours garder le contrôle de ta monture dans

l'impulsion, la vitesse et l'allure. Tu dois pour cela utiliser à bon escient les aides. Pour

éviter la fatigue inutile tu vas préférer le trot enlevé et galop en équilibre sur tes étriers.

 

 

Observe ses attitudes :

 

 


Ce qu'il aime

Ce qu'il n'aime pas

Les récompenses : friandises, caresses, être flatté.

 

Que tu lui parles d'une voix calme

Retourner au box ou en pâture après le travail

 

Le frottement de l'étrille et de la brosse

 

Rester à côté d'un cheval avec qui il s'entend bien

Les gestes brusques et les

cris

 

Les tiraillements dans sa

bouche

 

Les chocs sur son dos dus

à un manque de souplesse

de son cavalier

 

Se faire toucher les oreilles

 

Rester seul lorsque les

autres s'en vont

 

Ne pas manger lorsque les

autres ont leur ration

 

Être agacé par les insecte

 

Être dérangé lorsqu'il

mange

 

Les lettres de la carrière

 

 

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Les différents type d'obstacles

 

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Les protections de travail

 


 

Les cloches

 

Elles sont posées en premier, généralement aux membres antérieurs. Elles protègent la couronne et les glômes. Il faut retourner la cloche pour la mettre en place. Les modèles ouvrables se posent plus facilement.

 


 

Les guêtres

 

Elles protègent l'avant et l'intérieur des membres, ainsi que les tendons.

 

Les boucles sont disposées sur la face latérale externe du membre, les languettes dirigées vers l'arrière.

 

  • Commencer par boucler la languettes du milieu

  • Fermer ensuite les autres languettes sans les serrer.

 


 

Les protège-boulets

 

Réservés aux postérieurs, ils protègent les boulets des atteintes.

 

Tout comme pour les guêtres, la languettes ou la fixation en velcro doit prendre place sur le côté externe, les languettes dirigées vers l'arrière, sans serrer le membre.

 


 

Les bandes de polo

 

Ces bandes épaisses protègent le tour des membres antérieurs ou postérieurs mais ne doivent pas gêner le mouvement des articulations.

 

Le premier tour de bande est fait au tiers supérieur du canon.

 

En donnant une tension régulière à la bande, redescends ensuite régulièrement jusqu'au boulet. Remonte jusque en haut du membre, et redescends quelques tours avant de fermer le velcro sur la face externe.

 

Chaque tour de bande recouvre environ les trois quarts du tour précédent.

 


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Les protections de transport

 

 

 

Pendant le transport, le cheval n'est pas à l'abri des chocs. L'embarquement et le débarquement comportent également des risques. Il faut donc préserver les parties vulnérables du corps avec des protections de transport.

 

  • Une couverture ou une chemise en période d'hivers met le cheval à l'abri du froid et des courants d'air.

  • Un protège-nuque est fixé sur la têtière du licol.

  • Le protège-queue ou une bande serrée sur la partie rigide de la queue, assure une protection efficace. Il est maintenu par une sangle placée autour de l'encolure.

  • D'épaisses guêtres de transport ou des bandes de repos, protègent les canons. Les protections hautes assurent une meilleure efficacité.

  • Des cloches protègent les couronnes et les glomes.

 

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Poser les bandes
Source:  http://attelagepeda.info/

 

J'ai envie de varier un peu le blog et regrouper quelques informations de pratiques et soins ! Je tenais donc à aborder les diverses bandes puisque mon cher et tendre drôle de cheval a décidé d'être sensible aux tendons, provisoirement je l'espère ! Bref, en ce moment, c'est bandes de repos et au travail, ce sera bandes de polo (Je ne suis pas encadrée ni formée à mettre des bandes de travail, donc on ne va pas tenter le diable et puis, je dois avouer que ces bandes me font un peu peur...)


Les différents types de bandes et leur pose

Bandes de repos: Elles sont utiles pour régénérer les tissus des membres, notamment après un effort intense. Elles reposent les jambes, et peuvent être utilisées tous les jours sur un cheval qui aurait, par exemple, des molettes. Autrement il vaut mieux les poser ponctuellement, à cause des risques d'accoutumance (Le cheval ne pourra plus s'en passer et sera fragilisé).Elles s'utilisent toujours avec des « cotons ou flanelles», c'est à dire des sous bandages qui existent dans plusieurs formes, matières, et tailles. On peut aussi protéger un cheval avec des bandes de repos pour un transport, car elles absorbent les chocs, et on peut même les doubler de protections de transport pour une protection optimale.

 

 

Bandes de polo:  La bande de polo est élastique dans le sens de la longueur, contrairement à la bande de repos qui est élastique dans la largeur. Dès que la bande de polo perd son élasticité, il faut la remplacer. Elle protège le membre (mais n'a pas le même pouvoir que les guêtres) et le soutient. On utilise les bandes de polo sur des chevaux avec des membres larges, ou ayant la peau fragile car elles ne provoquent pas d'irritation. Elles sont proscrites pour le travail en extérieur et le marathon car elles absorbent l'eau. On les utilise pour le travail à pied, en longe ou en longues rênes, en travail attelé sur carrière. Elles se posent un peu comme les bandes de repos, mais sans flanelles. Elles ne doivent pas gêner les articulations au travail : genou, jarret, boulet. Elles descendent donc moins que les bandes de repos - on doit toujours pouvoir toucher l'ergot. Les tours doivent se chevaucher au moins de la moitié de la largeur de la bande. L2 = 1/2 L1. Si le chevauchement est moins que la moitié de la largeur, la bande ne se maintiendra pas en place et glissera en bas du canon.

 

 

Bandes de travail:  La bande de travail est aussi élastique dans le sens de la longueur, mais beaucoup plus fine que la bande de polo (crêpe élastique). Elle est également beaucoup plus délicate à poser : Il faut éviter tout pli et toute irrégularité. Mal posée, elle peut engendrer des problèmes tendineux. De ce fait, il existe des coques en mousse à utiliser sous ces bandes (pansement gamgee, coque en mousse dure ou autre matière rigide ...) Elles limitent le problème mais également l'effet de soutien des tendons. Le plus efficace est donc d'APPRENDRE à poser correctement les bandes de travail. Elle ne protège pas le membre comme les guêtres ou les bandes de polo, mais le soutient davantage.

 

(http://drole-de-cheval.blogspot.fr/2012/03/hippologie-poser-les-bandes.html)